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Date d'inscription : 06/04/2024

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MessageSujet: Test RP check 2   Test RP check 2 EmptyDim 7 Avr 2024 - 10:25

La diligence était portée par les pas cadencés de chevaux fougueux, sur les sentiers des routes principales. Ferdinand Stanford observait silencieusement depuis la petite fenêtre, les yeux plissés à cause des rayons du soleil. La contrée était chaude en cet après-midi, il devait avoisiner les quatorze heures tandis que l'astre brillait dans le ciel. Un ciel dépourvu de nuages, si dégagé qu'il rendait le paysage encore plus saisissant. C'était sa terre qui se dessinait là sous son regard, avec ses collines ondulantes vêtues de manteaux de pailles et de sables. Au loin, les montagnes  s'élevaient telles des sentinelles immuables, leurs sommets embrassant les rayons du soleil ascendant. Nulles rivières ne serpentaient avec grâce en ces lieux, seules les fleurs et les cactus résistantes à l'écrasante chaleur s'épanouissaient sur la route.

En admirant sa belle Californie de l'Ouest, Ferdinand ne voyait pas que poussière et désert. Pour lui, déjà les villes s'étendaient et les américains prenaient possession de cette terre pour l'exploiter, l'enrichir, la développer... L'aimer, en faire leur maison. Son esprit allait plus loin que ce que le présent avait à offrir ; il en avait été de même la première fois qu'il avait posé les yeux sur Victoria Davis, alors encore jeune jouvencelle pleine d'espoirs et de désirs. Son séjour loin de sa femme avait été plus difficile qu'il n'y paraissait. En rentrant dans sa luxueuse chambre d'hôtel, le soir, seuls l'obscurité et le silence avaient su l'acceuillir. Il n'entendait point les petits talons de Victoria au loin, qui se rapprochaient avec enthousiasme vers lui, heureuse de son retour. Il ne sentait pas son parfum, ne pouvait goûter à ses lèvres à sa guise. Lorsque la chérir d'un baiser devenait si fort, Ferdinand fermait les yeux dans un long soupir, se remémorant ce dernier baiser avant de la quitter. Et alors, c'était presque comme s'il avait pu la sentir.
Mais dans peu de temps, ses désirs deviendraient réalité palpable. Son domaine n'était plus très loin.

Le gouverneur sortit légèrement la tête via la fenêtre. Arrêtez-vous ! L'ordre ne tarda pas à être exécuter, lui permettant de descendre de la voiture. Il fit quelques pas vers la seconde diligence qui le suivait de près, avec tous ses effets personnels ainsi que le troisième chariot contenant la cage du chien. Celui-ci était allongé, suffoquant, son habitacle ne le préservant pas du soleil. N'avez-vous pas vu que cette pauvre bête meurt littéralement de soif ?! gronda Ferdinand, son regard meurtrier posé sur le pauvre garçon qui ne servait qu'à s'assurer que les bagages ne se perdent pas en route. Et bien remuez-vous, allez chercher de l'eau ! L'adolescent s'activa aussitôt, il avait visiblement déjà perdu trop de points et ne devait plus compter sur une grasse rémunération. En attendant que ce sombre imbécile ne revienne avec une gamelle pleine, Ferdinand ouvrit la cage et caressa les oreilles du canidé. Chh, chhh... murmura-t-il d'un air paternaliste. C'était son premier vrai animal, après tout et il découvrait encore tout. Ce qu'il savait en revanche était cette grande affection qu'il portait déjà. C'était étrange d'ailleurs, d'aimer plus facilement un chien qu'un autre être humain.
Molosse bougea lorsque l'eau arriva, il put se désaltérer durant de longues minutes, reprenant petit à petit ses esprits. Ferdinand se plaisait à se dire que ses caresses y étaient elles aussi, pour quelque chose.
M'sieur Stanford, ce chien me faisait un peu peur, j'osais pas le réveiller. Ca m'étonne que votre femme pense que ça puisse b-
Ne parlez pas de ma femme, le coupa le politicien. Il ne supportait pas qu'on parle de Victoria sans la connaître, qu'on s'imagine pouvoir deviner ses pensées alors qu'elles étaient toutes uniques. Non mais de quel droit vous sentez vous capable de savoir ce qu'elle pense ? Vous n'êtes même pas fichu de réaliser une tâche aussi simplette que cette de veiller à mes affaires ! Et en tant assis, de surcroît !
Le jeune baissa la tête, confus et sûrement désolé, mais trop effrayé pour le dire. Alors que Molosse bougeait bien plus, rassurant Ferdinand, celui-ci poussa un soupir avant de s'asseoir sur le bord du chariot pendant que son chien se dégourdissait les pattes. Il regarda du coin de l'oeil le garçon et soudain, peut-être parce qu'il allait bientôt devenir père, il eut un sentiment pour le moins inattendu. Un brin de culpabilité le rongea d'avoir ainsi crié. Bon, ce n'est pas grave, passons... Comment votre père vous a-t-il appelé ?
L'adolescent surprit, hésita presque à répondre. Vous v'lez savoir c'mment j'm'appelle, m'sieur ?
Ferdinand soupira. Certes, c'était le but de ma question.
J'suis Brandon Wells, m'sieur.
Pourquoi diable mâchez-vous vos mots lorsque vous parlez ? Si vous aspirez à devenir quelqu'un, par pitié, exprimez-vous comme un gentleman et lisez.
Brandon acquiesça de la tête mais rajouta qu'il n'allait sans doute jamais devenir quique ce soit, sa famille étant trop pauvre. Son histoire déprimante aurait pu exaspérer le gouverneur, mais celui-ci répondit très simplement.
Madame ma mère, Adelaide Stanford, offre des bourses aux jeunes studieux de la classe moyenne. Ses yeux transpercèrent de haut en bas le petit. Ou dans votre cas, de la basse classe moyenne... Quoiqu'il en soit, je lui donnerai vos coordonnées afin de vous offrir une chance.
Le Gouverneur se leva et dépoussiéra sa redingote avant de siffler vers Molosse qui le rejoignit au pas. Avant de remonter dans sa diligence, il adressa un dernier regard à Brandon. Savourez ce jour où vous n'êtes que Brandon, et voyez comme le début de votre nouvelle vie commence, monsieur Wells.

Une quarantaine de minutes plus tard, les trois voitures entraient dans le domaine des Stanford. Il n'avait jamais été aussi heureux de rentrer, et la première personne qu'il désirait voir était son épouse. Elle lui avait manqué, si fort et comme jamais auparavant. Les conditions tendues de son départ n'avaient pas aidés et que personne n'en doute, cet éloignement et cette solitude avaient su le faire réfléchir. Avoir frappé Victoria le hantait encore et le regret de son geste se faisait amer, plus chaque jour, comme un péché qui se rajoutait d'emblée à cette pile déjà forte d'un poids conséquent. Ses présents l'espérait-il, auront su être apprécié par la maîtresse de maison.
Enfin, diligences et chariot s'arrêtèrent. On lui ouvrit la porte alors que Brandon accourut pour prendre la laisse de Molosse, pendant que Ferdinand retrouvait les siens...

Ses yeux cherchaient ce visage doux, d'une beauté sans pareille, il cherchait Victoria.
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